Vendredi nous nous sommes tous réuni pour te faire nos adieux. Il y en avait du monde ! Ta famille et tes amis. Je savais pas que tu connaissais autant de monde. Je savais pas qu'autant de personnes t'aimais. Moi aussi je t'aime, tu le sais non ? C'était triste, enfin il paraît...enfin je suppose puisque tous le monde pleurait. Tous le monde sauf moi. Moi je ne sais pas pleurer. Tu le sais ça aussi non ? J'ai pas pleuré non plus quand les autres sont partis. Tu t'en souviens ? A chaque fois c'est pareil j'ai honte de ne pas pleurer, de ne pas être triste, de ne pas me sentir coupable. L'amour je connais mais pas le chagrin. Après tout c'est de ta faute. Tu m'as toujours donné que de l'amour sans jamais m'apprendre la tristesse. Et puis il y a mon Hélène...elle, elle m'a fait tellement pleurer que je n'ais plus de larmes à vous offrir. Rappelle toi de mon Hélène, dont la beauté et la grâce n'avaient d'égal. Tu te souviens de mon Hélène partie vers ce roi maudit...tu m'avais dit pourtant qu'Ulysse ressort toujours des enfers. Tu m'avait pas dit que j'y laisserais mon âme.