Ah...si vous saviez comme elle est belle...
Je passe des heures face à vous mais ne vous méprenez pas, je ne vois qu'elle. Comme vous devenez transparents quand elle est là. Dormez, dansez, riez ou même sortez, peu importe mon ange est là.
Comment fait-elle pour éclairer cet amphi si lugubre d'ordinaire.
J'ai l'autorité et le pouvoir sur elle mais elle me possède.
Je sais que je lui plais, moi ou ma fonction...peu importe...c'est impossible...fantasme et frustration.

Moi qui n'aime pas la virtualité, moi qui n'aime pas l'informatique, moi qui n'aime pas les SMS ou les chats', moi qui n'aime que les rapports directs, humains et passionnés, pourquoi suis-je tout à coup attiré par une envie irrésistible d'écrire sur ce blog ?

L'écriture...je ne vous parle pas de l'art d'écrire, ni même de poésie ou de prose mais simplement la volonté de faire partager une idée, un sentiment ou même qu'une humeur la plus profonde.

Et pourtant, moi qui suis si « brillant » en société, à l'aise, sociable et pertinent, voilà un domaine ou je suis loin d'exceller. Pourquoi suis-je si méfiant sur ce blog pourtant tellement impersonnel.

Paradoxe insoluble d'un être qui ne se cache que face à lui même.

Ceci est un appel à votre aide.
Merci à celle ou celui qui pourra m'expliquer pourquoi mon blog change de style tous les jours, pourquoi il n'enregistre pas mes modifs de mise en page.
Je ne veux pas lui donner cette liberté d'autant plus qu'il semble avoir très mauvais goût. Caprice de jeunesse ou incompétence informatique ?

Vendredi nous nous sommes tous réuni pour te faire nos adieux. Il y en avait du monde ! Ta famille et tes amis. Je savais pas que tu connaissais autant de monde. Je savais pas qu'autant de personnes t'aimais. Moi aussi je t'aime, tu le sais non ? C'était triste, enfin il paraît...enfin je suppose puisque tous le monde pleurait. Tous le monde sauf moi. Moi je ne sais pas pleurer. Tu le sais ça aussi non ? J'ai pas pleuré non plus quand les autres sont partis. Tu t'en souviens ? A chaque fois c'est pareil j'ai honte de ne pas pleurer, de ne pas être triste, de ne pas me sentir coupable. L'amour je connais mais pas le chagrin. Après tout c'est de ta faute. Tu m'as toujours donné que de l'amour sans jamais m'apprendre la tristesse. Et puis il y a mon Hélène...elle, elle m'a fait tellement pleurer que je n'ais plus de larmes à vous offrir. Rappelle toi de mon Hélène, dont la beauté et la grâce n'avaient d'égal. Tu te souviens de mon Hélène partie vers ce roi maudit...tu m'avais dit pourtant qu'Ulysse ressort toujours des enfers. Tu m'avait pas dit que j'y laisserais mon âme.

Pourquoi prier alors que je ne crois pas,
Pourquoi pleurer alors que je ne suis pas triste,
Pourquoi créer un blog alors que j'ai pas grand chose à dire,
Pourquoi vouloir te faire du mal alors que je t'aime tant

Voilà autant de questions, de contradictions et de réalités faces à moi tous les jours. Heureux dans ma vie comme dans mon travail je recherche autre chose : des cris, des pleurs, du risque et des frayeurs. Non je ne suis pas maso, mais envie de toujours plus