• Un lundi matin sur terre, scotché depuis deux heures devant cet écran sans pouvoir avoir la moindre initiative ! Et les mails qui se sont accumulés pendant le week-end ! Mais qui travail le week-end ! Et tout le monde qui s'active autour de moi comme si tout allé s'écrouler si jamais ils's arrêtent de pédaler ! Et pourquoi pas, juste le temps de boire mon café ! La machine à café le lundi matin ! voilà le lieu où il faut être ! Entre les récits de week-end où l'on apprend que T. a participé à son premier speed dating ou H. qui s'est réconciliée avec sa fille  et les ragots sur les collègues qui depuis vendredi soir ont eu le temps de bien mûrir pour qu'une oreille non avertie en déduise qu'il s'est déroulée une gigantesque partouze dans ces locaux la semaine dernière, voilà de quoi  me conforter dans ma mauvaise humeur de ce lundi matin.

    Alors vous trouverez sur mon bureau cette petite affiche :

     

    - Bonjour, pas de très bonne humeur ce matin, prendre des gants pour me parler !

    Ou encore

    - Désolé mais ce matin vous m'oubliez, si vous pouviez même éviter de me parler se serait fort aimable de votre part. Non sauf toi C., apporte moi un café court avec deux sucres et pendant que t'es là...non ? Bon d'accord.

     

    Allez, on va attendre cette après midi bien sagement

    Bien à vous.


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    Savez-vous que dés que les vérités ne se doutent plus du temps qui passent

    d'autres ont déjà pris la place ?

    Et que lorsque les vérités sont banales, elle s'étale dans le journal ?

    Peut-être pas et peu importe, il vaut alors mieux tourner la page, partir en voyage.

     

    Mais moi, j'irais quand même voir tôt ou tard si les sirènes existent,

    Car nul ne peut résister au charme doux de leurs chants d'amour

     

    Savez-vous aussi que dés que les vérités sont fatales et qu'elles n'ont plus de bonnes étoiles 

    je fuis à la nage avant d'avoir les mains sales ?

    Peut-être pas et peu importe,  j'irais voir tôt ou tard si les sirènes existent,

    Car nul ne peut résister au charme doux de ce premier rendez-vous

     

    J'irais voir tôt ou tard, si les sirènes insistent !

    Même si les sirènes n'existent pas.


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  • Attention : pour toute personne non entraînée, la lecture de ce post peut entraîner de serieux mots de tête mais parce qu'on ne me laisse pas m'exprimer sur certains blogue dédiés à la politique et parce que je ne veux pas qu'on me reproche de ne pas avoir ajouter ma pierre à l'édifice en me contentant de m'exprimer que sur ceux des autres, une fois n'est pas coutume, ce post sera dédié à cette grande idée qu'est la construction européenne, ou plutôt sur un amalgame beaucoup trop utilisé à des fins que je conspue, une idée rétrograde et surannée d'un état qui n'existe plus, de faux problèmes et des procès inexistants.

     

    Revenons sur l'un d'entre eux, peut-être celui qui engendre les débats les plus passionnés, celui de l'antinomie apparente entre les droits de l'homme et la mondialisation économique. Il est exacte où plutôt il est acceptable de penser que la globalisation économique est une diffusion unilatérale et donc uniformisante d'un système  porteur de conception hégémonique  où règne la loi du plus fort. De l'autre coté, les droits de l'homme tendent à se développer de manière universelle c'est à dire non pas de manière hégémonique et impérial mais à travers un échange de culture et du respect des différences (si l'on réfute les thèses ethnocentriques).

     

    Je lis souvent que le débat européen ennui parce que chaque partie reste campée sur ses positions sans vouloir comprendre celles de l'autre ! Donc à partir du postulat précédent sur lequel la majorité d'entre nous sommes d'accord, tentons alors de schématiser deux courants de pensée.

     

    Les analyses des opposants à la construction européenne (que je considère simplistes) s'arrêteront à ce constat pour conclure à la nécessité de sauvegarder la souveraineté d'un Etat, comme cadre d'expression de l'épanouissement des droits de l'individu. Malheureusement, cette constatation n'intègre pas une donnée fondamentale pour la compréhension du système libéral tel qu'il tend à se développer, celle de l'interdépendance croissante entre l'économie et les droits de l'homme. Premièrement, les droits économiques et sociaux font désormais partie des droits de l'homme (il m'est impossible de recenser ici tous les exemples mais il suffit de bien lire la Constitution européenne notamment ou de vous diriger ici www.blogg.org/blog-18022.html) et deuxièmement, les droits de l'homme deviennent opposables à l'économie ( là encore, je vous rappelle que la CEDH sera pour la premièrement fois directement applicable ou encore, au niveau international, on ne peut pas ignorer les pressions publics ou privés sur les Sociétés transnationales pour le respect des droits de l'homme. Ces dernières sont naissantes mais de plus en plus acceptées, certes, non pas dans un but philanthropique mais concentrons nous un peu sur l'effectivité et la finalité de ses actions)

     

    C'est la compréhension de ce double constat d'interdépendance qui nous permet de sortir de cette impasse trop souvent mise en avant par les opposants à l'Europe.

     

    Certes, les tensions entre ces deux mondes n'ont pas disparu mais qu'on arrête de dire que cela n'est qu'un idéal. Mesurons plutôt le chemin parcouru, dans cette lente montée vers la conscience qu'on appelle l'hominisation, le temps se compte d'abord en millénaires, voire en millions d'année. Et le droit n'est somme toute qu'une idée neuve. Moins de quarante siècles nous séparent du code d'Hammourabi, deux siècles à peine de la Déclaration française des droits de l'homme et cinquante ans seulement de la déclaration universelle.

     

    Démasquer l'illusion et pressentir les désastres à venir, tel est notre héritage


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  • Je vous ai déjà parlé de Marie, ma petite cousine, mon âme d'enfant, mon innocence. Encore une fois ce matin elle est tombée tellement juste lorsqu'elle m'a dit « mais...moi je comprends jamais ce que tu veux faire »

     

    Combien de trains sont passés sans que je ne puisse monter dedans, des dizaines, des centaines, en tout cas beaucoup trop ! Certains vont trop vites, d'autre pas assez. Parfois les passagers ne me laissent pas rentrer, parfois le conducteur ne s'arrête pas et souvent je reste là, sur le quai, avec mes valises et ma peur. Mais vous croyez quoi, qu'il suffit de monter, de fermer les yeux et d'attendre l'arrêt ? Encore faut-il savoir où descendre... moi je ne sais pas faire, je ne sais pas grand-chose finalement.

    Marie, le doute est mon propre, ne pas se poser de questions, ce serait déjà avoir une partie de la réponse.


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  • Mauvaise semaine pour les catholiques monégasques...


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